Publié le 16 Mai 2018
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Publié le 7 Août 2017
VOYAGE A FLORES MARS 2017
Nous voilà parti 6 francophones dans la force de l’âge sur les ailes de Garuda,
Wihnu nous a prêté sa monture pour une escapade de 8 jours à Florès.
L’oiseau s’est posé en douceur à Ende, le lendemain une ascension sportive nous attendait sur le mont Kelimutu 1640 mètres, dure la montée petit incident un dès nôtre Joseph pour ne pas le nommé en a même usé les semelles ses chaussures neuves jusqu’à la cordes. Arrivée au sommet nous l’avons bien mérité un point de vue à coupé le souffle, une vue panoramique sur de magnifiques paysages, 3 lacs dans une même caldera chacun des lacs de couleurs différentes, cette fois-ci vert foncé pour l’un, noir et turquoise pour les deux autres, à savoir que les couleurs peuvent changer selon la chimie du jour présente au fond des cratères.
Ils sont sensés abriter l’âme des morts, des cérémonies ont lieu chaque année, offrandes obliges.
Puis visite des ethnies Nggela et Jopu une architecture intéressante.
L’île est peu urbanisée donc une nature luxuriante et montagneuse ou la forêt fournit la noix macadamia, une culture et ressource que l’on trouve sur la majeure
Partie de l’île.
La vue des immenses rizières en forme de toile d’araignées est extraordinaire ou chaque toile appartient à un village divisé en parcelle pour chaque famille.
Une route très sinueuse nous mène à Bajawa capitale du pays Ngada, encore une belle architecture dans ce village hors du commun d’un autre siècle.
En fin de journée une source d’eau chaude de Sao nous accueillait pour un grand délassement.
Le 7ème jour nous prenons la mer pour l’île Komodo, la traversée était magique des îles à perte de vue à l’infinie de toutes tailles, toutes formes toutes plus belles les une que les autres. Deux plongées de snorkeling étaient les bienvenues, très beaux coraux ainsi qu’une multitude de poissons fluo, raie, poissons clown, balistes etc..
Sur l’île les dragons étaient visibles mais avec une posture plus que lascive leur déjeuner avait été
certainement trop copieux.
La population de Florès est très accueillante nous avons pu les côtoyer grâce aux magnifiques marchés colorés ou croulait une incroyable variété de légumes, fruits, poissons et viande.
Nos repas tout au long de notre séjour étaient accompagnés de délicieux barbecue de poissons et crustacés, un régale.
Le peuple très sympathique est majoritairement de confession catholique très pratiquant imprégné d’une forte croyance animiste.
Les jeunes femmes et moins jeunes mâchouillent à longueur de journée de la noix de bétel mélangé à de la chaux, épices et feuilles ce qui leurs donnent un beau sourire ah ! ah !.
Jacky a même été séduit par le sourire écarlate d’une jeune femme de la tribu des Wogo. (à suivre)
Quelles diversités d’ethnies, de langues et traditions profondément ancrées avec un lien formidable qui est l’Indonésie et son Bahasa nationale.
Nous avons visité uniquement la partie ouest de l’île, une autre visite s’impose absolument.
GC
Publié le 15 Avril 2013
Le Lac Toba, le plus grand lac volcanique du monde ! Il y a environ 75 000 ans, l’éruption terrifiante du super volcan Toba, a duré plusieurs semaines, a entraîné une période de glaciation de plus de 1 000 ans et l’extinction planétaire de
Publié le 8 Mars 2013
Publié le 21 Novembre 2012
TRUNYAN est un petit village isolé, niché au pied du mont ABANG, sur la rive Est du lac Batur. Autrefois accessible que par le bateau, on peut y aller maintenant en voiture bien que la route soit très escarpée et dangereuse par endroits. Les habi
Publié le 15 Mai 2012
Le relief est assez tourmenté et est recouvert d’une abondante végétation tropicale. L’île compte une douzaine de volcans toujours actifs, dont certains dépassent les 2300m d’altitude.
Sa population est d’environ 1.600.000 habitants et les deux villes principales sont Maumere à l’Est et Labuan Bajo à l’Ouest.
Mais nous sommes surtout saisis par la beauté rude de ce paysage montagneux, les versants sont couverts d’une forêt tropicale très dense, luxuriante, parfois entrecoupée de cascades. On distingue partout d’énormes palmiers avec leurs grappes de fruits verts.
Mercredi 25 avril 2012
A 4 heures du matin, l’œil embrumé, les os engourdis mais l’esprit (presque..) déjà vif, nous partons en voiture jusqu’au parking du Kelimutu. Puis nous attaquons courageusement les 30-40 mn de marche pour monter tout d’abord un chemin qui serpente dans la forêt, puis des escaliers sur la crête qui nous mènent au point d’observation sur le sommet.
Nous arrivons au sommet vers 5 heures et quart, le soleil n’est pas encore levé, et nous sommes bien contents de trouver là-haut un marchand local qui est monté peu avant nous et qui nous prépare thé ou café pour nous réchauffer. Il fait de bonnes affaires car il a aussi amené un stock d’ikats qu’il vend à ceux d’entre nous qui ne sont pas assez couverts ou qui veulent se protéger de la pluie!
La descente est superbe, la pluie s’est arrêtée, nous pouvons voir sur la crête tout ce que nous avons monté dans la nuit, admirer un bel arc en ciel, et prendre un autre chemin pour observer de plus près les deux lacs bleu turquoise qui étincellent au soleil.
Le sculpteur du village est très fier de nous montrer ses ouvrages.
Quelques uns d'entre nous font des achats.
Nous poursuivons le voyage vers BAJAWA, qui est le chef-lieu de la région Ngada. En dépit de leur conversion au catholicisme, les Ngada sont restés très attachés à leurs croyances et leurs rites animistes, fondés sur un culte complexe des ancêtres.
Sur la route entre Ende et Bajawa, nous avons pu voir le volcan EBULOBO (2124 m) au sommet toujours surmonté de fumerolles, maintenant en approchant de Bajawa, nous admirons le volcan INERIE, le plus haut de Florès (2245 m).
En fin d’après-midi, nous nous arrêtons à WOGO, un village de type matriarcal.
D’ailleurs ce sont des femmes qui nous accueillent et nous accompagnent pour nous faire visiter le village. Nous sommes frappés par l’organisation du village, sa propreté, son
architecture rectiligne. Deux rangées de maisons à toit de chaume bordent un large espace central où se trouvent les autels des esprits des ancêtres fondateurs de chaque clan.
Les ancêtres mâles sont représentés par les ngadhu, des piliers sculptés surmontés d’un toit conique en chaume, le tout
ressemblant à un parasol. Les esprits femelles, les bhaga, sont représentés par des petites maisons carrées au toit de chaume.
Complétant l’ensemble, des stèles de pierre sont fichées dans le sol autour d’une pierre sacrificielle.
Mais on peut voir également des tombes chrétiennes au pied des maisons décorées de cornes de buffles sacrifiés et de mâchoires de porcs.
Il n’y a pas de tisserandes d’ikat dans ce village, les femmes y fabriquent de la vannerie. L’une d’entre elles, avant de nous proposer ses petits paniers, nous propose de visiter l’intérieur de sa maison. Un beau banc en bois sculpté voisine avec des chaises en plastique. Une télé trône dans la pièce principale, tandis qu’à la cuisine le repas se prépare sur un feu de bois. Une statuette de la Vierge Marie est accrochée au mur, nous rappelant que tout en conservant leurs croyances traditionnelles, les Ngada sont catholiques.
Malgré la nuit qui tombe et nos guides qui nous pressent, nous
nous attardons à Wogo, pour essayer de discuter un peu avec les habitants. Comme partout, ils se laissent photographier avec le sourire, l'occasion d'une belle galerie de portraits.
Jeudi 26 avril 2012
Après
un petit déjeuner très matinal, nous partons visiter un autre village de l’ethnie Ngada, BENA, un superbe village
mégalithique situé au pied du volcan Inierie au sud de Bajawa. Comme à Wogo, les habitants ont préservé leurs coutumes et leurs croyances envers les esprits ancestraux, représentés par
les « parasols » ngadhu et les huttes bhaga. Reprenant cette symbolique, chaque toit de maison est surmonté soit d’un guerrier avec lance et machette comme le pilier du
ngadhu, soit d’une hutte miniature identique à la bhaga.
Sur le terre-plein central, se trouvent d’étranges constructions mégalithiques, amas de pierres hérissées vers le ciel qui s’enchevêtrent,
à côté de tombes plus récentes ornées de crucifix.
Les ikats multicolores qui sont suspendus aux maisons constituent un spectacle splendide. Le terme indonésien ikat qui signifie « nouer » ou « lier », désigne les étoffes aux motifs élaborés dont les fils, avant d’être teints, sont noués avec des fibres imperméables sur les parties ne devant pas recevoir la couleur. Traditionnellement les teintures sont préparées avec des produits naturels, comme l’indigo pour le bleu et le mengkudu pour le rouge. Plusieurs bains successifs sont nécessaires pour obtenir des couleurs intermédiaires comme le marron, le violet. La ligature des fils et la teinture est un travail long et de grande précision pour que les fils fassent ensuite apparaitre les motifs désirés au moment du tissage final. Mais beaucoup d’ikats, comme ceux qui sont exposés à Bena, sont maintenant faits avec des teintures chimiques, ce qui explique leurs couleurs vives.
Tout au long de notre voyage, nous pourrons voir que, dans les villages traditionnels, tout le monde porte l’ikat. Cousu pour former un tube, l’ikat peut être porté comme un sarong, ou bien peut
aussi recouvrir un bras ou les deux, les épaules, la tête.
Selon l’occasion ou les besoins, il devient jupe, robe, sac, cape, couverture…
Nous reprenons la route vers Ruteng, avec un arrêt à AIMERE pour voir un atelier artisanal de fabrication de l’arak. L’arak est produit à
partir du fruit du lontar (le palmier borasse). Des seaux sont installés en haut du palmier pour recueillir directement la sève. Celle-ci est mise
ensuite à fermenter avec une écorce, mais « secret de fabrication » oblige, les habitants qui nous reçoivent n’ont pas voulu nous en révéler la provenance. Ce mélange est ensuite
chauffé et distillé, la vapeur qui se dégage part dans un tuyau en bambou puis s’écoule goutte à goutte dans un bidon en plastique.
La visite se conclut avec de nombreux achats de la part de tous ceux qui ont bien l’intention de se régaler de « arak madu » (arak + miel) ou de
« arak attak » (arak + sprite + citron vert). C’est ce que nous ferons le soir même en organisant une dégustation autour de la piscine de
l’hôtel !
Après une courte halte pour admirer le lac de RANAMESE, nous arrivons enfin à RUTENG.
Nous sommes maintenant dans le pays Manggarai. Pas vraiment le temps de découvrir cette bourgade, car nous ne faisons qu’y déjeuner. Assez vite nous repartons vers notre
prochaine étape, Labuan Bajo, car la route est longue et toujours sinueuse…
Les camions se succèdent, parfois ils sont tellement énormes qu’ils ont du mal à négocier les virages en épingle à cheveux, les chauffeurs sont obligés de s’arrêter et de descendre de leur camion pour mieux estimer les manœuvres à faire. Ils signalent leur arrêt en lançant de bruyants coups de klaxon résonnant comme une corne de brume.
Les camions à Florès…une véritable épopée sur cette route qui n’en finit pas de grimper, tourner, descendre, sinuer sans fin. Ces camions, bus et bemos nous offrent en permanence un spectacle
folklorique, avec leurs couleurs variées, leurs décorations étonnantes, leurs cargaisons de toutes sortes ( sacs de riz, bananes, noix de coco, pneus, branchages, bidons et canapés…) sans parler
des passagers juchés sur le toit ou agrippés aux portes.
Nous nous arrêtons dans la région de CANCAR qui est célèbre pour ses lingko, des rizières en forme de toile
d’araignée. C’est une façon de répartir de façon égalitaire les rizières entre les différents clans et familles.
Il fait déjà nuit lorsque nous arrivons enfin à notre hôtel à LABUAN BAJO mais les bungalows répartis dans des terrasses fleuries semblent bien agréables. Et un bon diner nous attend dans un restaurant proche de l’hôtel.
Vendredi 27 avril 2012
Le programme de la journée est consacré à une excursion en bateau pour naviguer jusqu’à l’île de RINCA observer les dragons ou varans de Komodo, puis déjeuner à bord et aller accoster dans une petite ile pour nager ou faire du snorkelling.
Une fois sur l’île, un chemin entre les palétuviers nous mène au camp de Loh Buaya où nous attendent deux guides, munis chacun d’une longue
fourche en bois - pour repousser les dragons qui s’approcheraient un peu trop près…
Nos premiers varans, nous les apercevons très vite, ils se prélassent au pied d’une des cabanes du
camp. Leur langue fourchue, leurs énormes griffes recourbées, leur façon de se mouvoir, ils sont vraiment impressionnants !
Nous continuons notre randonnée sur l’île, à travers la savane et les palmiers lontar, mais nous n’aurons pas la chance de voir beaucoup d’autres dragons.
En revanche, nous découvrons un buffle enlisé dans une mare boueuse. A-t-il été mordu par un dragon, et infecté par les bactéries contenues dans la salive de celui-ci ? C’est la façon dont le
dragon de Komodo peut tuer ses proies, attendant que la bête meure pour revenir l’ingurgiter tranquillement.
Nous profitons d’un déjeuner relax sur le bateau, mais le temps gris et couvert, puis la pluie et la mer qui commence à s’agiter sérieusement nous obligent à rentrer plus tôt que prévu à l’hôtel, directement sans nous arrêter sur la petite île comme prévu.
Samedi 28 avril 2012
Deux visites sont au programme pour notre dernière matinée à Florès.
La première nous amène au marché de Labuan Bajo. Ambiance colorée, pleine d’odeurs, de découvertes de produits étonnants – comme une fourmilière
achetée par un de nos guides, un remède traditionnel parait-il.
L’atmosphère est bon enfant, les gens se prêtent volontiers au rituel des photos, tandis que nous essayons de discuter avec eux, les
faisant rire avec notre "bahasa indonesia" un peu limitée malheureusement pour beaucoup d'entre nous.
La visite suivante est celle de la grotte Batu Cermin (« Roche Miroir »), un affleurement calcaire composé d’une série de
grottes. Nous ne verrons pas l’effet de réfraction du soleil sur les roches qui donne son nom à la grotte, mais de nombreuses stalagmites et stalactites, des « voiles de mariée », des fossiles et plusieurs bestioles assez peu engageantes – genre énorme
araignée...
Dernier déjeuner dans un restaurant avec terrasse d’où nous pouvons admirer la superbe baie de Labuan Bajo sous un soleil éclatant – une eau transparente, une végétation luxuriante, une multitude de petites îles dans le lointain – le spectacle nous donne envie de rester mais il est bientôt l’heure de partir vers l’aéroport.
C’est la fin de notre voyage à Florès, nous repartons la tête remplie d’images magnifiques et de souvenirs joyeux de notre groupe.
Andy, Bernard, les deux Catherine, Christiane, Claudie, Didit, Dominique, Guy, Hubert, Réjane, Yves et Anne-Marie.
Publié le 13 Novembre 2011
Publié le 25 Juillet 2011
Publié le 22 Juillet 2011
Il a fallu se lever tôt
Pour aller à Rantepao
Bien à Bali, un groupe d’amis
Qui vivent tous au paradis,
A décidé grâce à Benoit
D’aller voir le pays Toraja.
Made se met alors à préparer
Vers les Célèbes notre virée.
C’est à 6 heures qu’on se retrouve
Heure matinale qu’on ne réprouve
Puisque le choix nous n’avons pas.
Alors sans hésiter et d’un grand pas,
Nous sommes en vol vers Makassar
Ou nous attendent nos deux cars.
Huit heures de route, oui c’est bien long
Mais en chemin nous arrêtons,
Et puis au bout, Rantepao ;
Eh oui, enfin, c’est pas trop tôt !
A Makassar et à Bali battait la pluie ;
Ici quelle chance, le soleil luit.
Trois jours entiers sont au menu :
Commençons par les toits pentus
Vraiment typiques de cette région,
Rizières, greniers à riz, maisons
Et aussi les tombes dans le roc,
Inattendu, ca fait un choc.
Nouvelle province, nouvelle culture,
Cela devient une aventure,
Surtout lorsqu’on est invité
Aux funérailles à assister.
D’abord cochons sont partagés
Et puis six buffles sont égorgés.
Spectacle o combien saisissant,
C’est beau, c’est grand, c’est émouvant.
La cérémonie terminée,
Nous nous rendons vers la gaieté.
Un mariage de caste d’or :
On rit, on danse, bref on adore.
Le dernier jour est arrivé,
La ballade est de toute beauté.
Spectaculaire est la campagne
Et le soleil nous accompagne.
Des courageuses font un trekking
Et puis les autres font du shopping.
Rantepao devons quitter
Sans oublier de saluer
Le gouverneur, ses invités
Qui vient ici être adoubé.
Huit heures de route pour le retour
Mais ca vaut bien ce grand détour.
Nous garderons dans notre cœur
Ce beau voyage, que du bonheur !
Tanah Toraja, Sulawesi 27 Mars – 1er Avril 2011
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